samedi 14 juin 2014

M comme... Maillé

Aujourd'hui je vous emmène hors du Poitou... ah ben non, ce n'est pas possible, mon père n'a aucun ancêtre hors du Poitou. Pas le moindre, pas un seul égaré, ni un seul étranger... pourtant je vous assure que je cherche !
Partons donc pour Maillé, dans la Vienne, à ne pas confondre avec Maillé en Touraine (connu surtout pour le Massacre de Maillé en août 1944).
Maillé est une section de l'ancienne paroisse d'Ayron, devenue commune en 1793. Autant dire que mes ancêtres vivaient à Maillé bien avant que ce ne soit une commune ! A l'époque le village regroupait environ 320 habitants, alors qu'aujourd'hui il en compte 600.

Maillé, département de la Vienne

Dans les prochaines années je me pencherai sur l'histoire des terrains que mes ancêtres ont possédés, je validerai certainement le fait que les gens de la terre ne partaient pas pour d'autres contrées et se mariaient pour agrandir les exploitations agricoles. Le territoire de la commune d'aujourd'hui est principalement agricole, les habitations et le bourg ne représentent pas grand chose à côté des terres que mes ancêtres ont dû travailler et entretenir.

Les limites de la commune aujourd'hui (Capture de Google Maps)
Au sud ouest, la commune limitrophe d'Ayron
D'ailleurs, du plus lointain que je le sache, mes ancêtres DADU étaient laboureurs, cultivateurs, propriétaires, éventuellement domestiques agricoles ou journaliers. Comme j'aimerais me perdre dans les archives notariales pour y lire les transactions faites de l'un à l'autre et voir évoluer les parcelles de la famille !
Dans l'état actuel de mes connaissances, je peux dire que Maillé est le berceau de la famille DADU. Il y a toujours eu plusieurs foyers porteurs du nom demeurant dans cette commune, et c'est toujours le cas aujourd'hui : plus d'une dizaine de maisons dont celle de la photo, vous vous souvenez ? Et puis il y a aussi le stade Serge DADU, cousin germain de mon père. D'ailleurs, plusieurs DADU ont été maires de Maillé. Maillé et l'histoire des DADU sont inséparables ! Il suffit de feuilleter les registres pour s'en convaincre, même ceux d'un temps assez récent, ainsi que les comptes-rendus du conseil municipal ! Et le monument aux morts n'est pas en reste. Il ne manque plus qu'un nom de rue... mais bon, personnellement, je ne saurais quel porteur du nom choisir, car ça en fait un paquet à exclure. 

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