En généalogie rien ne peut avancer sans source écrite. Une fois la mémoire des anciens envolée, la période contemporaine devient de l'histoire ancienne. Dans ma famille paternelle, les anciens sont presque tous partis. Les derniers instants que j'ai pu partager avec ma grand-mère (avant qu'elle perde son esprit) j'ai pu lire avec elle la presse de sa jeunesse. Grâce aux archives départementales de la Vienne, j'ai pu accéder aux coupures des années 1920/1930. En entendant certains noms et certains faits divers, ma petite mamie s'est souvenue de certaines connaissances proches ou d'histoires qu'elle avait entendues jeune fille.
Aujourd'hui, elle est partie, corps et âme. Mais je lis toujours la presse locale ancienne. Grâce à elle j'en découvre un peu plus sur certains membres de mon arbre généalogique.
Lors du Challenge AZ 2014 j'avais même trouvé un suicidé qui est un oncle à la 4è génération. Depuis je lis régulièrement la presse ancienne. Je me délecte avec les faits divers et les annonces d'enquête suite à vol de poules, et puis je lis scrupuleusement l'état civil évidemment, ainsi que les listes des heureux titulaires du certificat d'études. Je ne trouve pas toujours les membres de mon arbre, mais je remets en contexte mes ancêtres dans leur environnement et leur époque.
2 commentaires:
Et a part Gallica, ou trouvez-vous de la presse ancienne? Jusqu'a present je n'ai trouve que "le Kiosque Lorrain" de l'Est Republicain ou j'ai deniche des articles interessants sur mes ancetres Lorrains. Y a-t'il un equivalent de "Newspaper.com" en France? Annick H.
Merci Annick pour votre commentaire. Je trouve la délectation grâce aux archives départementales qui proposent la presse ancienne locale. En particulier celles de la Vienne.
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