jeudi 3 novembre 2022

C comme ... cultivateurs

S'il y a bien une constante dans l'arbre généalogique de mon père, c'est l'activité professionnelle de nos ancêtres. Ils sont tous des gens de la terre. 

Génération 4 (grands-parents de mon père) : cultivateurs
Génération 5 : cultivateurs, propriétaires cultivateurs, propriétaire exploitant, couturière
Génération 6 : cultivateurs, journaliers, propriétaire cultivateur, cantonnier, marchands
Génération 7 (Révolution) : laboureurs, cordonnier, sabotier, journaliers, cultivateurs, charron, marchands
Génération 8 : laboureurs, tisserands, vignerons, journaliers, bordiers,  cultivateurs, boulanger

Je n'ai pas trié, vous avez ici toutes les professions que j'ai pu relever sur plusieurs siècles. Vous m'accorderez que ce n'est pas très varié, mais gardez bien en tête que les métiers de la terre ont toujours été essentiels pour nourrir le monde.

Maintenant, connaissez-vous les différences entre ces métiers ?

Le laboureur possédait des terrains et des animaux (chevaux, boeufs), une ou plusieurs charrues ou charrettes. Après la Révolution, le laboureur est cultivateur, ou propriétaire, voire rentier.

Le journalier ne possédait qu'un jardin ou un pré. Il travaillait à la journée.

Le bordier louait une ferme (une borderie) à condition de partager les produits.

Le propriétaire est agriculteur (après la Révolution, c'est même ainsi que sont appelés les agriculteurs).

Je vous rassure, si besoin : même si je suis la 3è génération qui s'est éloignée de l'agriculture, j'ai bien les pieds sur Terre ;-)

2 commentaires:

Renaud BG a dit…

Un (des) métier essentiel pour la survie des populations, aujourd'hui foulée au pied par un trop grand nombre de personnes de haut rang (erf !) qui le méprisent.

Léti a dit…

Bonjour Renaud, merci pour la visite et le commentaire. Mais oui ! Ces métiers sont essentiels à notre société, pourtant pas valorisés comme on le devrait. Les gens de la terre portent la survie de l'espèce, ce n'est pas rien !