Il y a deux ans, j'avais écrit R comme... rendez-vous en 2015.
Je vous disais en juin 2014 que j'irais à Poitiers en octobre 2015. J'y suis bien allée, pour le 23e congrès national de généalogie. J'ai rencontré pour l'occasion une généalogiste non cousine qui m'a gentiment voiturée depuis la lointaine Lorraine. Nous avons sympathisé pendant le trajet, mais il y a peu de chances que nous cousinions. Nous avons même pu nous recroiser pendant le congrès. Elle m'a déposée au Futuroscope dès l'arrivée, je n'ai pas perdu une seconde pour aller m'immerger parmi les congressistes. J'ai évidemment vu mes amis, parmi eux les organisateurs, puisque je suis adhérente du Cercle généalogique poitevin. A la tête duquel : Thierry Chestier, qui vient d'être élu pour trois ans à la tête de la Fédération Française de Généalogie.
J'avais consciencieusement préparé ma venue, en repérant les stands auxquels je devais m'arrêter, et les données que j'avais à y glaner. J'ai évidemment marqué une halte au stand que j'aurais pu occuper si je n'avais pas réorienté ma vie professionnelle, celui de Geneanet. Je me suis arrêtée voir les Editions Archives et Culture, en la personne - si attachante - Marie-Odile Mergnac ; et puis le stand de Martin Media (La Revue Française de Généalogie, Nos Ancêtres, Vie et Métiers), avec le sympathique Charles Hervis. J'ai ensuite pu déambuler pour repérer mes étapes à venir, profiter de l'étonnante expo mise en place par le Cercle Généalogique Poitevin, dans laquelle j'ai même pu me trouver dans l'arbre descendant d'un pionnier parti en Nouvelle France. Ah oui, j'ai omis de vous rappeler ici que le thème du congrès était Poitou et Nouvelle France. David Albert-Brunet y avait aussi installé un arbre international, sur lequel on pouvait trouver les descendants d'autres pionniers poitevins. Des années de recherches et 51 mètres de branches à lire.
Pendant 3 jours de célibat bien apprécié (Mille mercis à mon chéri qui m'a dit "tu ne peux pas ne pas y aller, alors fonce !") et de retour à une vie presque étudiante (hébergée par un vieil ami, soirées nostalgie et rattrapage du temps qui file, mais revenons à nos moutons) j'ai pu également guider dans ce dédale une vraie cousine pas généalogiste mais curieuse de ce puzzle qui m'occupe tant. Elle m'a accompagnée dans les allées du salon, nous avons été présentées à du beau monde (dont Michel Robitaille, Délégué général du Québec à Paris) et puis je lui ai parlé de nos ancêtres. Elle a été ravie et je me dis que si j'ai réussi à piquer sa curiosité, c'est aussi une sorte de transmission.
Au gré des déplacements, j'ai pu rencontrer des acolytes (Gloria, Thierry Péronnet, l'ami Daniel Richard...), regretter les absents (dont la prêtresse de ce Challenge AZ - Sophie Boudarel - et Brigitte son assistante occasionnelle :-)), sans oublier toutes les associations que je suis allée interroger pour faire avancer mes recherches, car oui, il faut l'avouer, le congrès national est bien l'occasion intéressée de pousser les recherches en interrogeant les bases de données ouvertes pour l'occasion.
J'ai réussi à amener aussi mon vieil ami, féru d'histoire, mais pas du tout intéressé par la généalogie (c'est possible !?). Et avant de partir, je n'ai pas résisté à le traîner sur le stand de genealogie.com qui proposait de nous tirer le portrait. Je vous laisse apprécier...
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