samedi 25 juin 2016

V comme... la Vierge en bleu

Aujourd'hui je m'éloigne du sujet de ce blog : mes ancêtres paternels. Je vous recommande une lecture. Si vous lisez mes mots ce que vous avez un intérêt pour le voyage dans le temps, la quête, et les ancêtres. Alors lisez La Vierge en bleu de Tracy Chevalier.

Voici le descriptif :
Sud-ouest de la France, aujourd'hui. Récemment arrivée des Etats-Unis avec son mari, Ella Turner a du mal à trouver sa place dans cette bourgade de province. S'y sentant seule et indésirable, elle entreprend des recherches sur ses ancêtres qui, protestants, eurent à fuir les persécutions. Elle est alors loin d'imaginer que cette quête va bouleverser sa vie. Quatre siècles plus tôt, en pleine guerre de religion, Isabelle du Moulin, surnommée " La Rousse " en raison de sa flamboyante chevelure, risque un procès en sorcellerie pour le culte qu'elle voue à la Vierge Marie. Cependant, l'enfant quelle porte ne lui laisse d'autre choix que d'entrer dans l'intolérante famille des Tournier qui a embrassé la Réforme. 
Séparées par des générations mais unies par un mystérieux héritage, Ella et Isabelle vont renouer les fils du temps à deux voix.

Je n'avais pas spécialement choisi ce livre. Pris au hasard chez un libraire, je pense qu'il m'a choisie. J'ai lu passionnément cet ouvrage, j'ai suivi le personnage dans sa quête, elle ignorait pourtant tout des recherches généalogiques.

mardi 21 juin 2016

R comme... Retour sur 2015


Il y a deux ans, j'avais écrit R comme... rendez-vous en 2015
Je vous disais en juin 2014 que j'irais à Poitiers en octobre 2015. J'y suis bien allée, pour le 23e congrès national de généalogie. J'ai rencontré pour l'occasion une généalogiste non cousine qui m'a gentiment voiturée depuis la lointaine Lorraine. Nous avons sympathisé pendant le trajet, mais il y a peu de chances que nous cousinions. Nous avons même pu nous recroiser pendant le congrès. Elle m'a déposée au Futuroscope dès l'arrivée, je n'ai pas perdu une seconde pour aller m'immerger parmi les congressistes. J'ai évidemment vu mes amis, parmi eux les organisateurs, puisque je suis adhérente du Cercle généalogique poitevin. A la tête duquel : Thierry Chestier, qui vient d'être élu pour trois ans à la tête de la Fédération Française de Généalogie
J'avais consciencieusement préparé ma venue, en repérant les stands auxquels je devais m'arrêter, et les données que j'avais à y glaner. J'ai évidemment marqué une halte au stand que j'aurais pu occuper si je n'avais pas réorienté ma vie professionnelle, celui de Geneanet. Je me suis arrêtée voir les Editions Archives et Culture, en la personne - si attachante - Marie-Odile Mergnac ; et puis le stand de Martin Media (La Revue Française de Généalogie, Nos Ancêtres, Vie et Métiers), avec le sympathique Charles Hervis. J'ai ensuite pu déambuler pour repérer mes étapes à venir, profiter de l'étonnante expo mise en place par le Cercle Généalogique Poitevin, dans laquelle j'ai même pu me trouver dans l'arbre descendant d'un pionnier parti en Nouvelle France. Ah oui, j'ai omis de vous rappeler ici que le thème du congrès était Poitou et Nouvelle France. David Albert-Brunet y avait aussi installé un arbre international, sur lequel on pouvait trouver les descendants d'autres pionniers poitevins. Des années de recherches et 51 mètres de branches à lire.

Pendant 3 jours de célibat bien apprécié (Mille mercis à mon chéri qui m'a dit "tu ne peux pas ne pas y aller, alors fonce !") et de retour à une vie presque étudiante (hébergée par un vieil ami, soirées nostalgie et rattrapage du temps qui file, mais revenons à nos moutons) j'ai pu également guider dans ce dédale une vraie cousine pas généalogiste mais curieuse de ce puzzle qui m'occupe tant. Elle m'a accompagnée dans les allées du salon, nous avons été présentées à du beau monde (dont Michel Robitaille, Délégué général du Québec à Paris) et puis je lui ai parlé de nos ancêtres. Elle a été ravie et je me dis que si j'ai réussi à piquer sa curiosité, c'est aussi une sorte de transmission.
Au gré des déplacements, j'ai pu rencontrer des acolytes (Gloria, Thierry Péronnet, l'ami Daniel Richard...), regretter les absents (dont la prêtresse de ce Challenge AZ - Sophie Boudarel - et Brigitte son assistante occasionnelle :-)), sans oublier toutes les associations que je suis allée interroger pour faire avancer mes recherches, car oui, il faut l'avouer, le congrès national est bien l'occasion intéressée de pousser les recherches en interrogeant les bases de données ouvertes pour l'occasion.
J'ai réussi à amener aussi mon vieil ami, féru d'histoire, mais pas du tout intéressé par la généalogie (c'est possible !?). Et avant de partir, je n'ai pas résisté à le traîner sur le stand de genealogie.com qui proposait de nous tirer le portrait. Je vous laisse apprécier...



lundi 20 juin 2016

Q comme... Quinze et quatre


Depuis que la graine a été semée (voir dernier article), j'ai mené mes recherches, doucement, sûrement, depuis 20 ans. J'ai remonté l'ascendance de mon père et j'ai atteint la 15è génération. Cela nous mène au tout début du XVIIe siècle à Thuré. Je n'aurais pas eu cette facilité sans internet, c'est indéniable, mais tout ce qu'on y trouve n'est pas fiable. La généalogie 2.0 a des limites. Pour ma part, je n'ai pas eu trop de fausses pistes à déplorer. Je me suis toujours assurée de vérifier les bouts d'arbre que j'ai trouvés. Le prêt à copier ne m'intéresse pas vraiment. Je n'ai pas ignoré ce que d'autres généalogistes ont trouvé avant moi, mais j'ai consigné autant que possible mes sources. Ainsi, en vous promenant sur l'arbre en ligne que je fais grandir sur Geneanet, vous savez si je tire l'information d'un autre arbre ou d'un document. Et quand cela vient d'un autre arbre, j'essaie de recouper avec un document, et donc de remplacer la probabilité par une certitude. Enfin... de certitude je n'ai que celle de ce que j'ai lu, ou de ce que j'ai essayé de déchiffrer !
4 siècles de couples et d'enfants, de naissances et de décès, ça en fait des histoires à raconter, à retrouver, et des liens familiaux !
Comme je suis une curieuse, surprenant pour une généalogiste me direz-vous, j'ai regardé ces 15 générations, dans un sens et puis dans l'autre...
Mon père a donc près de 800 ancêtres identifiés, alors que son plus lointain aïeul identifié n'a que 90 descendants consignés dans mon arbre...
Mince !
Je ne vais jamais arrêter de chercher, parce que si je me lasse de la généalogie ascendante (cherche pour chaque sosa ses deux parents) il me restera à fatiguer mes yeux sur la généalogie descendante (cherche pour chaque sosa tous les enfants). Et je crois que c'est encore plus un puits sans fond !

La généalogie ascendante est forcément limitée, on n'a jamais vu d'enfant ayant plus de deux parents (dans l'état civil en tout cas). Alors que des fratries nombreuses... 

Bon, je le note pour plus tard. Bien plus tard...

samedi 18 juin 2016

P comme... potion magique

La généalogie c'est ma potion magique. Je suis tombée dedans quand j'étais petite. Enfin presque, j'étais ado, et contrairement à celle d'Obélix, je ne peux pas me passer de ma dose hebdomadaire, sinon quotidienne. Avant 1996 je ne m'intéressais pas spécialement à la famille et aux ancêtres. Ma famille c'était mes grands-parents et leurs descendants. Et puis j'ai compris que tel ou tel vieux était le frère ou le beau-frère de mes grands-parents. Mais sans plus m'y intéresser. En 1996 j'ai perdu mon grand-père, mais je ne suis pas allée aux obsèques. C'était en plein été et je n'étais pas au bon endroit. On m'a raconté que le petit cimetière de Massognes n'était pas assez grand pour accueillir tout le cortège. Et puis il y a eu la cousinade, qui ne s'appelait pas encore comme ça. J'y ai vu mon premier arbre généalogique descendant. On m'a expliqué que chaque étiquette représentait quelqu'un de la famille. Et puis j'ai rencontré plein de gamins de mon âge, on nous a dit qu'on était cousins. Ouah ! Je croyais qu'il y avait juste mes deux cousins, enfants de ma tante, mais là on m'en a présenté un paquet ! 
La graine de la généalogie avait été semée.

vendredi 17 juin 2016

O comme... On prend son temps

Pas de généalogie aujourd'hui, mais c'est la saison du Bac philo, alors juste une pensée. 
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. 
N'est-ce pas là un des secrets (les moins bien gardés) des généalogistes ?

jeudi 16 juin 2016

N comme... Numéro 10

Le sosa n°10 de mon père était Louis BERNARD. Il était le grand-père maternel de mon grand-père paternel.
Il est né le 25 juin 1853 à Maillé ; ses parents Louis BERNARD et Marie BERNARD y étaient cultivateurs. 
Je ne connais rien de sa vie de jeune homme. Je ne trouve pas sa trace avant 1881. A 28 ans, il se marie avec Louise Florence PÉTRAULT. 
En 1882, il déclare un enfant mort-né. 
En 1883, il habite toujours à Maillé, et déclare la naissance de Pierre Marcel, puis son décès après 2 jours. 
En 1884, il déclare la naissance de Mathilde Mélanie. 
En 1886, il déclare la naissance de Rachel, qui sera mon aïeule. 
En 1891, il déclare la naissance de sa 3è fille, Marie Célestine. 
En 1894, il déclare le décès de son père.
En 1901, devenu propriétaire cultivateur, il déclare le décès de son beau-père Victor PÉTRAULT. 
En 1907, il marie sa fille aînée à Baptiste Emmanuel RIVIÈRE, cultivateur de 32 ans.
En 1910, il marie sa 2è à Delphin Eugène DADU, cultivateur de 34 ans. 
En 1911, il est recensé à Maillé, avec sa femme et leur dernière. 
La petite dernière se marie en 1912 avec Adolphe BERNARD. 
Ensuite je perds la trace de Louis. 
C'est bien là les limites des archives en ligne. Après 1912, à moins d'un fait relaté par la presse locale, je perds le fil. En attendant les prochaines publications...

mercredi 15 juin 2016

M comme... Massognes

Le village de Massognes est tout près de la limite Vienne/Deux-Sèvres. Il rassemble environ 300 habitants aujourd'hui et en comptait le double à la fin du XIXè siècle, quand mes ancêtres y vivaient. Depuis quelques années il y a surtout mes grands-parents dans le cimetière, mais ils n'y ont jamais vécu.
Je dois signalé au lecteur curieux que le site de la commune de Massognes, malgré une esthétique un peu datée, est une mine riche d'informations. Je salue les personnes qui le maintiennent à jour car chaque fois que je m'y suis renseignée la dernière mise à jour avait moins d'une semaine.
Mes ancêtres ont vécu à Massognes depuis 1777 jusqu'à 1920. Grâce aux pages du site municipal je peux un peu mieux comprendre comment ils y ont vécu. 
En 2012, j'ai profité de mon passage à Massognes pour les obsèques de ma grand-mère pour aller fouiller les registres de l'état civil. Henry LAURENTIN, Monsieur le maire était présent et nous avons échangé longuement, au grand dam des convives du vin d'honneur... il se trouve que j'ai des connaissances communes avec le maire, et que nous sommes cousins au 9è degré. 
Quand je vais dans les communes de mes ancêtres je croise toujours un cousin. Il faut dire que mon arbre est concentré sur un territoire assez restreint. Henry LAURENTIN est décédé subitement en 2014 à 72 ans. 
Il me reste à explorer ma branche locale pour voir ce que les épidémies et autres événements marquants - fort bien détaillés sur le site - ont eu comme influence sur ma famille.

Si mes grands-parents ont été inhumés à Massognes c'est surtout parce que ma grand-mère ne s'est jamais remise du décès de sa mère, originaire de Massognes. Elle avait fait le voeu d'être inhumée auprès d'elle, et y a installé son mari avant elle.

mardi 14 juin 2016

L comme... Lecture difficile

Au cours de mes recherches j'ai l'occasion assez fréquente de donner un coup de main à d'autres généalogistes. Et à mon tour je profite de leur aide de temps en temps.
Le dernier coup de main en date, c'est venu du nouveau président de la Fédération Française de Généalogie ;-) Il a pris en photo un contrat de mariage datant de 1750. Je suis ravie, j'ai hâte de savoir ce qu'il a à me dire ce vieux document plus que 2 fois centenaire. J'ai reçu les clichés et....







Rien, je n'arrive pas à déchiffrer... Et vous ? 
J'ai bien les noms des mariés, si ça peut aider : Jacques DAMOUR et Françoise BERNARD

lundi 13 juin 2016

K comme... Kinder

Non, non, ne cherchez pas si loin, je ne parlerai pas du mot Enfant en allemand. Ce blog parle généalogie, famille, recherches, tout ça, mais là, on n'y est pas. 
Quand je passe des heures devant des vieux papiers, je jeûne, je me déshydrate, je me laisse périr, nourrie par ma lecture et mes découvertes. Mais devant l'ordi, c'est terrible, il me faut compenser l'absence du charme du papier, je dois combler le vide. Je m'installe confortablement, surtout pour les lombaires, je clique, je tapote, et je finis par trouver l'acte ou le document qui me tiendra concentrée, et là... je consomme des barres Kinder... 
C'est pavlovien, j'en suis sûre ! 
Et vous, vous tournez à quoi, en plus de la généalogie je veux dire hein :-) ?


samedi 11 juin 2016

J comme... Jules Auguste BRION


Jules était le grand-père maternel de ma grand-mère paternelle.
Jules est né à Massognes en avril 1852 de parents cultivateurs, Louis et Angélique ROY.
Acte de naissance de Jules Auguste BRION - Archives départementales de la Vienne
Avant lui étaient nées de ce couple Angélique (1845) et Marie (1849). Après lui il y aura un dernier fils, Pierre (1856).
Autant que je sache, Jules a été cultivateur toute sa vie et a toujours vécu à Massognes. A 26 ans, il épouse Céline, d'une famille de marchands, également de Massognes. 



Acte de mariage de Jules et Céline, Massognes, 1878
Archives départementales de la Vienne
A ma connaissance, ils ont eu deux garçons et deux filles : Gustave Paul Gaëtan en 1879, Praxède Olympe Rebecca en 1881 (décès à 20 ans), Maxime Jules Raymond en 1883 et... 16 ans après, Maria Raymonde Brigitte en 1899. Pour l'heure j'ignore si les 16 ans d'écart peuvent s'expliquer.

Jules est décédé à 73 ans, le 13 juillet 1925 également à Massognes.

J'ai trouvé le numéro de matricule de Jules, je pourrais peut-être trouver des éléments expliquant une absence prolongée dans les années 1880 par exemple. Les archives départementales de la Vienne indiquent que les registres du bureau de Châtellerault qu'elles ne présentent pas ont été versés aux AD d'Indre-et-Loire. Mais sur le site des AD37 on ne peut accéder aux registres qu'à partir de la classe 1878. Pas de chance. Il me faudra encore patienter.

vendredi 10 juin 2016

I comme... Il faut sortir des documents d'état civil

Au détour de mes recherches je me suis perdue dans Gallica, normal : piège à curieux !
J'ai trouvé le Recueil des arrêts du Conseil, ou ordonnances royales, rendues en Conseil d'État sur toutes les matières du contentieux de l'administration, 1840. Pages 350 et 351, sous le titre Grande Voirie - Routes - Réparations aux maisons, j'ai lu ceci : Ministre des travaux publics contre Dadu et Saffrey.




A ce stade de lecture j'ignore sur le contrevenant DADU est de ma famille. Mais comme je suis une petite curieuse, je mène deux ou trois recherches depuis la Lorraine. Google est parfois mon ami : "DADU Pont Audemer" [Rechercher] ....
Et je trouve que le sieur (Le)bastard avait acheté du sieur Dadu, à Pont-Audemer, le fonds de boutique de coiffeur, avec la stipulation que le vendeur ne pourrait continuer à exercer son état dans cette ville. Le sieur Lebastard a prétendu que le sieur Dadu lui a fait concurrence par l'entremise de sa fille. Le plaignant demanda alors une condamnation conjointe du père et de sa fille à 1400 francs de dommages et intérêts. La demoiselle a fait appel. La cour Royale de Rouen a rejeté l'appel. Cela date du 20 janvier 1845.

Donc, je sais que Dadu-là avait une fille. Il était coiffeur et avait une boutique à Pont-Audemer avec un dénommé Saffrey. Il a modifié l'immeuble et en a profité pour améliorer sa maison, mais a dû démolir et payer 10 francs. Quelques années plus tard, ayant vendu son commerce et sa clientèle, il alla exercé plus loin (ou sa fille), mais toujours à Pont-Audemer. Cette fois l'amende fut de 1400 francs.

Par ailleurs, je sais qu'un mariage a été célébré à Pont-Audemer en 1803. Il me faut creuser cette piste, même si je suis sûre quelle m'éloigne de mon berceau poitevin. Mais, ne sommes-nous pas tous cousins ? 

jeudi 9 juin 2016

H comme... Hier dans la presse


En généalogie rien ne peut avancer sans source écrite. Une fois la mémoire des anciens envolée, la période contemporaine devient de l'histoire ancienne. Dans ma famille paternelle, les anciens sont presque tous partis. Les derniers instants que j'ai pu partager avec ma grand-mère (avant qu'elle perde son esprit) j'ai pu lire avec elle la presse de sa jeunesse. Grâce aux archives départementales de la Vienne, j'ai pu accéder aux coupures des années 1920/1930. En entendant certains noms et certains faits divers, ma petite mamie s'est souvenue de certaines connaissances proches ou d'histoires qu'elle avait entendues jeune fille. 
Aujourd'hui, elle est partie, corps et âme. Mais je lis toujours la presse locale ancienne. Grâce à elle j'en découvre un peu plus sur certains membres de mon arbre généalogique. 

Lors du Challenge AZ 2014 j'avais même trouvé un suicidé qui est un oncle à la 4è génération. Depuis je lis régulièrement la presse ancienne. Je me délecte avec les faits divers et les annonces d'enquête suite à vol de poules, et puis je lis scrupuleusement l'état civil évidemment, ainsi que les listes des heureux titulaires du certificat d'études. Je ne trouve pas toujours les membres de mon arbre, mais je remets en contexte mes ancêtres dans leur environnement et leur époque.

mercredi 8 juin 2016

G comme... Génération 6

Quelle meilleure occasion que ce challenge de A à Z pour mettre à jour ce blog ?
Laetitia Brunet
Je m'auto-cite, sans aucune modestie, voilà, c'est fait. Je profite de la lettre G pour continuer la mise à jour entreprise lors de l'édition 2014 du Challenge de A à Z concernant la génération des arrière-grands-parents de mes grands-parents.

  • Du côté DADU, nous avons Pierre DADU et Marie GOBIN, Vincent BRIN et Renée LAURENTIN, Louis BERNARD et Marie BERNARD, ainsi que Victor PÉTRAULT et Louise BESSON. 
  • Du côté MARCIREAU, il y a Louis MARCIREAU et Justine ou Augustine BOILOT, Alexis COUILLAULT et Constantine THIOLLET, Louis BRION et Angélique ROY, Alexandre GAUTHIER et Angélique JAULIN. 
Nous obtenons la liste de patronymes suivante : BERNARD - BESSON - BOILOT - BRIN - BRION - COUILLAULT - DADU - GAUTHIER - GOBIN - JAULIN - MARCIREAU - PÉTRAULT - THIOLLET - ROY

Côté DADU, voir le précédent article sur le sujet.

Côté MARCIREAU, je m'étais abstenue faute de fiabilité des informations collectées jusqu'alors.

Louis MARCIREAU [40] est né le 14 août 1831 à Vouzailles, où il est aussi décédé le 14 novembre 1923 à 92 ans. Il a été domestique, cultivateur, journalier, puis propriétaire cultivateur. A 25 ans, il épouse Justine BOILOT [41], le 20 octobre 1856 à Vouzailles. Il savait signer, mais j'ai trouvé un acte de 1891 (il a 60 ans) indiquant qu'il ne signe plus en raison de la faiblesse de sa vue. Justine, née à Vouzailles le 14 décembre 1834 y est décédée le 11 janvier 1916, à 81 ans. Elle a exercé les métiers de ménagère et de cultivatrice. Selon les actes elle s'appelait Justine BOILOT, ou Augustine BOILEAU. Louis et Justine ont eu 5 enfants : Justine Anastasie (1858-1881/), Louis Paul (1861-1863), Alfred Henri (1863-1914) mon aïeul, Louis Alexandre (1866-?) et Virginie Clémence (1871-1891/).

Alexis COUILLAULT [42] est né le 2 juin 1842 à Picheil, commune de Cuhon. J'ignore encore sa date et son lieu de décès. Il a été journalier, cultivateur, puis cantonnier. A 29 ans, il a épousé Constantine THIOLLET [43] à Massognes. Elle est née le 22 février 1845 à Massognes, j'ignore encore où et quand elle est décédée. Elle a été servante, cultivatrice et ménagère. Ils ont eu deux filles : mon aïeule Marie Félicie (1872-1951) et Adélaïde Estelle (1874-1959).

Louis BRION/BRÉJONT [44] est né le 22 septembre 1817 à Massognes, où il est décédé le 17 mai 1891, à 73 ans. Il était cultivateur. A 23 ans, il épouse Angélique ROY [45], le 10 novembre 1840, à Massognes. Elle est née "Julique" le 2 décembre 1815 (bataille d'Austrelitz !) à Massognes, où elle est aussi décédée le 22 décembre 1901. Ils ont eu 4 enfants : Angélique (1845-1868/), Marie (1849-1936), Jules Auguste (1852-1925) mon aïeul et Pierre Désiré (1856).

Alexandre GAUTHIER [46] est né à Doux le 12 septembre 1828 et est décédé à Massognes le 1er août 1878, à 49 ans. Il était marchand. A 26 ans, il épouse Angélique JAULIN [47], le 6 mai 1854, à Massognes. Elle y est née le 29 octobre 1834, et décédée le 28 novembre 1888 à 54 ans. Elle était marchande. Ils ont eu 5 enfants : Marie Céline (1855-1932) mon aïeule, Angèle, Julien (1857), Léonie (1863) et Marie Delphine (1871).

mardi 7 juin 2016

F comme... familledadu

Il y a 2 ans je vous parlais de mon projet : familledadu. Cette collecte d'informations au gré des registres continue de m'occuper fréquemment. J'arrive de plus en plus à relier les événements voire les membres d'une même branche. Je ne pourrais pas faire ce travail sans la facilité d'accès aux documents via internet. Je suis très éloignée géographiquement des sources que je compulse aux heures normales de fermeture des lieux où elles sont conservées. 
Il y a 2 ans j'atteignais 1864 individus recensés dont 746 porteurs du nom DADU, soit 42,2 % des fiches de ma base. Aujourd'hui, j'en ai recensé 1626 dont 845 porteurs du nom DADU, soit 52 % des fiches. Je n'ai pas supprimé de fiches mais j'en ai fusionnées. Ce travail de fourmi me réjouit, d'autant plus quand un généalogiste me contact me proposant des compléments, ou me remerciant de l'avoir aidé via mes fiches. 

Des milliers de pages tournées (même si elles sont numériques). Tant que mes yeux pourront les lire et mes mains cliquer, je continuerai d'alimenter cette base. Je vous parlais hier d'engrenage il me semble ;-)

lundi 6 juin 2016

E comme... Encore et encore...

...c'est que le début d'accord d'accord...

La généalogie, c'est un engrenage, pas toujours bien huilé, dans lequel j'ai eu la bonne idée de mettre le doigt il y a quelques années (au siècle dernier, j'avoue). "Mais ça n'est jamais fini ?" Vous autres généalogistes qui passez par là, vous connaissez cette question/remarque. Non, ce n'est jamais fini. En ce qui me concerne, je n'ai toujours pas trouvé le lien entre la souche poitevine et la souche berrichonne des DADU. La trouverai-je un jour ? En ai-je seulement envie ? Et après, je chercherai quoi ? Ne croyez pas en mon inquiétude, je trouve toujours... quelque donnée à chercher !
Pour preuve, en marge de mon arbre, j'ai entrepris de remonter celui de mes enfants, et puis... j'ai toujours la base familledadu sur le feu : je collecte de manière systématique toute information concernant les porteurs du patronyme DADU. Quelle idée !

samedi 4 juin 2016

D comme... décortiquer les actes

Quand j'ai démarré mes recherches il m'importait surtout de trouver des noms et des prénoms, de passer de générations en générations et de remplir des cases. En réalité, ça ne m'a pas amusée longtemps parce que finalement cette collection n'était qu'une suite de coquilles vides. J'ai donc consigné scrupuleusement les professions, évidemment les dates et lieux, et puis la filiation autant que possible. Mais ça ne m'a plus suffi dès que j'ai trouvé des homonymes, des incohérences entre les actes, et j'ai dû reprendre chaque document, un par un. Cette fois j'avais compris mes impasses et lacunes. Depuis lors quand je reprends la lecture d'un acte, je consigne tout, scrupuleusement, presque scientifiquement. Et quand je m'étais trompée par interprétation hâtive, je remets sur le métier mon ouvrage. Et finalement c'est bien ce qui me plaît le plus dans mes recherches : quand je décortique les actes, un à un. 
Le moindre lien de parenté, amical ou de voisinage peut mener à sortir d'une énigme insoluble. Le parrainage d'un enfant renseigne sur les relations entre les adultes l'entourant. L'âge de décès d'une fratrie peut aussi donner des pistes sur le contexte familiale (pauvreté, fragilité, maladie...). Les professions donnent inévitablement une indication sur les moyens de subsister d'une famille et parfois expliquent les déplacements. Bien que dans mes ancêtres, les gens sont surtout restés près de leurs terres. 
Pour rien au monde je ne conseillerais à un jeune généalogiste (de tout âge) de débuter par l'ossature de l'arbre. Il faut passer la moindre nervure des feuilles en revue pour pouvoir saisir l'ampleur du chêne que nous dessinons patiemment.

vendredi 3 juin 2016

C comme... COUILLAULT

Alfred MARCIREAU a épousé Marie COUILLAULT à Cuhon à l'automne 1891. Elle était domestique, fille de cultivateurs. Les COUILLAULT sont ancrés dans le Poitou depuis fort longtemps. J'ai pu les suivre jusqu'au 17è siècle. Ils ont toujours plus voyagé que mes ascendants DADU, mais on ne peut pas dire qu'ils aient vu beaucoup de pays.
Michel COUILLAUD est décédé en 1686 à Montgauguier. Son fils Sébastien COUILLAULT y est né et y est décédé. Les enfants de Sébastien y sont tous nés entre 1673 et 1691. Concernant ma branche, on quitte Montgauguier avec le 1er mariage de René COUILLAUD, célébré en 1780 à Massognes, puis avec son second célébré à Massognes en 1720. C'est par le mariage de son fils Charles en 1762 qu'on arrive à Cuhon, que sa descendance ne s'éloignera pas vraiment.


Pour ceux qui ne connaîtraient pas les lieux voici une carte les détaillant. La commune de Montgauguier a été absorbée par Maisonneuve. Montgauguier est distant de 4,5 km de Massognes, qui l'est de 3,5 km de Cuhon. Comme on le voit rapidement, le terrain alentour est toujours cultivé de nos jours.
Porté dans l'ouest de la France, plutôt en Vendée et dans les Charentes. Le nom vient du mot couille, qui désignait en latin un sac de cuir. 
Source : Jean-Louis Beaucarnot sur Europe 1 le 08/12/2007.

jeudi 2 juin 2016

B comme... BERNARD

Le patronyme BERNARD est rapidement présent dans mon arbre, par la grand-mère paternelle de mon père. Ce n'est pas très original puisque ce nom est dans le top 3 des plus portés en France.

Rachel BERNARD est née le 1er septembre 1886 à Maillé, où elle vivra toute sa vie. Elle y a épousé Delphin DADU le 4 juillet 1910 et y est décédée le 9 juillet 1972. Son père, Louis, était cultivateur. Lui aussi était natif de Maillé (1853) et y a toujours vécu. Il était le fils de deux branches BERNARD, un BERNARD pur jus !

Les deux branches sont ancrées à Maillé. Des familles de travailleurs de la terre, des cultivateurs, des laboureurs, mais aussi un cantonnier / cordonnier et un tisserand.
En étudiant ces familles, il me reste encore une énigme. Un des porteurs du nom se faisait appeler François BERNARD dit le Prussien. Qu'avait-il de prussien ? A-t-il combattu l'armée prussienne ? Et pourquoi ce surnom a-t-il été transcrit sur un acte d'état civil ?

mercredi 1 juin 2016

A comme... Alfred MARCIREAU

Alfred Henri MARCIREAU était le grand-père de ma grand-mère paternelle. Lors du challenge de A à Z 2014 j'avais passé son fils Achille à la moulinette des archives.

Alfred Henri est né à l'automne 1863 à Vouzailles dans une famille de cultivateurs. Ses parents s'étaient mariés 7 ans avant et avaient déjà une fille de 5 ans (Justine Anastasie). 8 mois avant la naissance d'Alfred, son frère Louis Paul est décédé à 18 mois. Il aura un autre frère (Louis Alexandre) 3 ans plus tard et une soeur (Virginie Clémence) de 8 ans sa cadette.

Acte de naissance d'Alfred Henri (Archives de la Vienne)
En 1891, Alfred Henri a 28 ans. Jusqu'alors il vivait à Amberre. Il épouse Marie Félicie COUILLAULT à Cuhon, elle en a 19. A ma connaissance, ils n'ont pas eu d'enfant tout de suite. Achille Daniel, mon arrière grand-père, est né en 1895, il vivra 90 ans, Fernand Aristide est né en 1899, et vivra 101 ans, et Berthe Marie ne vivra que 2 jours en 1908. De 1896 à 1911, il a vécu à Vouzailles, où il mourra en 1914.

Acte de mariage d'Alfred Henri (Archives de la Vienne)
Le nom MARCIREAU vient du marchand Mercier